Besso Danse
Enseignement de la danse classique à Saint-Orens
 
17 Bd du Libre Echange, 31650 Saint-Orens-de-Gameville
 

La danse sous la préhistoire et l'Antiquité


L'HISTOIRE DE LA DANSE SUIT L'ÉVOLUTION DE L'ESPÈCE HUMAINE.

Il existe des preuves de l'existence de la danse sous la Préhistoire dans certaines grottes où l'on peut admirer des peintures rupestres représentant des silhouettes dansantes vêtues de peaux de bêtes.

Les danses primitives sont des danses rituelles adressées aux âmes qui les entourent pour obtenir une guérison, un envoûtement, une résurrection, une bonne chasse... ou encore pour demander la fertilité, la paix, le courage d'affronter la guerre ou la mort...

Elles sont presque toutes imitatives car, comme le font les enfants, l'homme primitif s'imagine qu'en évoquant ce qu'il désire, il pourra lui faire prendre corps.

Dans toutes les grandes civilisations de l'Antiquité, la danse fait partie des cérémonies sous forme de danse sacrée. Peu à peu, elle devient une distraction. Dans certaines de ces civilisations, elle se transforme en un art où l'esthétisme entre en jeu.

En Egypte, les sépultures en témoignent. Elles sont ornées de personnages en train de danser ou d'exécuter des acrobaties.

Lors des fêtes religieuses liées à l'agriculture ou aux rituels représentant le cycle de la mort et de la résurrection du dieu Osiris, la danse joue un rôle essentiel.

Les danseurs sont des esclaves. Les femmes sont parées de bijoux et portent seulement une jupe courte ou une ceinture. Elles ondoient en cadence et exécutent des acrobaties simples comme le pont ou la roue. Les hommes dansent en réalisant de véritables acrobaties.

Hommes et femmes dansent séparément.

Les Grecs admirent la danse. Ils sont convaincus de son pouvoir magique et l'associent aux diverses activités liées à leur art, leur religion et leur philosophie.

Ils donnent à la danse une importance qu'elle ne connaîtra jamais plus. Une de leurs sept muses s'appelle Terpsichore. Elle est celle de la danse.

Ils mêlent la danse aux tragédies, aux drames satyriques et aux comédies qu'ils donnent pour honorer, remercier ou prier les dieux de l'Olympe.

Les jeunes gens dansent pour muscler et assouplir leur corps. La pyrrhique, danse martiale, fait partie de l'entraînement militaire.

Lors des représentations théâtrales, les danses sont exécutées par les citoyens les plus honorables et les plus haut placés des cités.

Hommes et femmes dansent séparément, mais il existe quelques rares exceptions où les deux sexes sont réunis.

Les Grecs aiment les lignes pures, ce qui donne des mouvements fluides, des lignes droites ou arrondies, rarement brisées ou anguleuses.

Le sol leur sert de point de départ pour s'élever vers leurs dieux. Ils sont les fondateurs de ce que l'on appellera plus tard la Danse Classique.

Leurs danses se composent de véritables chorégraphies mêlant danse et pantomime. Certaines régions ont même une renommée chorégraphique, et chaque contrée a sa danse de prédilection.

Les Romains admirent les Grecs et cherchent à reproduire leur mode de vie.

Mais ils méprisent la danse et elle devient une pâle copie de celle qui existe en Grèce, privilégiant surtout le mime et l'acrobatie.

Très vite, la danse dégénère en orgies, comme dans les fêtes données en l'honneur du dieu Bacchus, et elle se met à représenter ce qu'il y a de plus laid chez l'homme.


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